Inégalités parmi les très pauvres : soins de santé pour les enfants dans les zones rurales du sud de la Tanzanie

Titre Inégalités parmi les très pauvres : soins de santé pour les enfants dans les zones rurales du sud de la Tanzanie
An 2003
Auteur JA Schellenberg, CG Victora, A. Mushi, D. de Savigny, D. Schellenberg, H. Mshinda et J. Bryce
EST CE QUE JE http://dx.doi.org/10.1016/S0140-6736(03)12515-9
URL http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0140673603125159
Journal Le Lancet
Type de document Article de revue
Disponibilité des documents Texte intégral
Classification Équité
Résumé RésuméContexte Peu d'études ont été réalisées pour évaluer les inégalités socio-économiques en matière de santé dans les pays africains. Nous avons recherché des preuves d'inégalités dans les soins de santé selon le sexe et le statut socio-économique pour les jeunes enfants vivant dans une zone rurale pauvre du sud de la Tanzanie. Méthodes Dans une enquête de base auprès des ménages en Tanzanie au début de la phase de mise en œuvre de la prise en charge intégrée des maladies infantiles (PCIME), nous avons inclus des échantillons en grappes de 2006 enfants de moins de 5 ans dans quatre districts ruraux. Les questions portaient sur la mesure dans laquelle les connaissances des soignants sur la maladie, la recherche de soins à l'extérieur du domicile et les soins dans les établissements de santé étaient conformes aux directives et aux messages de la PCIME. Nous avons utilisé l'analyse en composantes principales pour développer un indice relatif du statut socio-économique du ménage, avec des scores pondérés d'informations sur les sources de revenu, l'éducation du chef de ménage et les actifs du ménage. Résultats 1026 (52%) des 1968 enfants ont déclaré avoir été malades dans les 2 semaines précédant l'enquête. Les soignants de 415 (41%) de 1014 de ces enfants avaient d'abord recherché des soins auprès d'un prestataire approprié. 71 (26%) soignants des familles du quintile le plus riche connaissaient ⩾2 signes de danger contre 48 (20%) de ceux des familles les plus pauvres (p=0·03 pour une tendance linéaire entre les quintiles) et les familles les plus riches étaient plus susceptibles d'amener leurs enfants malades dans un établissement de santé (p=0·02). Leurs enfants étaient plus susceptibles que les enfants plus pauvres d'avoir reçu des antipaludéens et des antibiotiques pour la pneumonie (p=0·0001 et 0·0048, respectivement). Interprétation Le comportement de recherche de soins est pire dans les familles plus pauvres que dans les familles relativement riches, même au sein d'une société rurale qui pourrait facilement être considérée comme uniformément pauvre. http://image.thelancet.com/extras/02art2280web.pdf

 

Rejoignez notre newsletter !

Rejoignez notre liste de diffusion pour recevoir des mises à jour occasionnelles d'AfHEA

Nous ne spammez pas*