Couverture sanitaire universelle après 2015 : donner la priorité aux personnes

Titre Couverture sanitaire universelle après 2015 : donner la priorité aux personnes
An 2014
Auteur Lancet T.
EST CE QUE JE  
URL http://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S0140673614623552
Journal Le Lancet
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Disponibilité des documents Texte intégral
Classification Politique
Résumé Le 12 décembre 2014 marque la première Journée mondiale de la couverture santé universelle (CSU). Définie dans le Rapport sur la santé dans le monde 2010, la CSU signifie que toutes les personnes qui ont besoin de services de santé essentiels de qualité (prévention, promotion, traitement, réadaptation et palliation) les reçoivent sans subir de difficultés financières. La CSU signifie également différentes choses pour différentes personnes. Vivian Lin, directrice des systèmes de santé (bureau régional de l'OMS pour le Pacifique occidental), a déclaré au Lancet : "certains définissent la CSU comme un voyage ou une aspiration, mais il s'agit en fait d'une stratégie pour obtenir des résultats équitables et durables". La CSU est en effet considérée comme l'un des éléments clés des objectifs de développement durable (ODD) qui doivent être finalisés en septembre 2015. L'objectif 3 de la proposition du groupe de travail ouvert sur les ODD est d'assurer une vie saine et de promouvoir le bien-être de tous à tout âge. On peut soutenir que des populations en bonne santé sont le moteur de base pour atteindre le développement durable, et la santé contribue aux 17 cibles des ODD. Les preuves permettant de mesurer des effets spécifiques sur la santé sont toutefois mal définies, par exemple la relation entre la santé et les ressources marines ou l'urbanisation. Une commission Lancet sur la santé planétaire rendra compte de ces thèmes en 2015. La flexibilité d'être guidé mais non gouverné par les ODD est donc cruciale. Placer les personnes au centre des plans de CSU après 2015 - dans les objectifs et dans le processus - est une approche largement acceptable pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) inachevés et pour naviguer dans la santé pour l'ère des ODD. Dans ce contexte, le contenu de ce numéro est dédié à la CSU, et The Lancet propose trois questions à examiner. D'abord, qui a le droit d'exiger la santé ? Nous croyons que la réponse est tout le monde. La CSU relève du mandat du droit à la santé enraciné dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Les organisations non gouvernementales (ONG) craignent que la discussion actuelle sur les ODD autour de la CSU ne porte moins sur les droits des personnes que sur la possibilité d'ouvrir les marchés nationaux de la santé aux entreprises internationales. Les plans nationaux de CSU doivent disposer d'un mécanisme de responsabilisation dès le départ pour garantir que les gouvernements et les prestataires (y compris le secteur privé) fournissent les services de manière équitable. Dans un article sur la politique de santé paru dans le numéro d'aujourd'hui, Robert Marten et ses collègues évaluent les progrès réalisés vers la CSU au Brésil, en Russie, en Inde, en Chine et en Afrique du Sud (BRICS). Les auteurs rapportent des approches différentes mais des défis similaires. Le Brésil et l'Afrique du Sud ont officiellement établi la santé comme un droit constitutionnel. Au Brésil, les services fournis par une combinaison de prestataires publics et privés sont gratuits au point de prestation, avec la participation communautaire dans le système décentralisé.

 

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